Troubles bipolaires

"Goupil ou Face" de Lou Lubie
Jeune, jolie, Lou conçoit des jeux vidéos, a un amoureux, des amis, une famille aimante...
Bref, tout pour ne pas sombrer dans la déprime la plus noire. Sauf que
voilà, de temps en temps, entre des périodes d'intense activité, sans
raison, elle tombe dans le pot au noir...
Sa cyclothymie prend la forme sous nos yeux d'un petit renard capricieux, qu'elle va devoir apprivoiser. Avec elle, le lecteur va découvrir le monde haut en contraste des maladies bipolaires. Hyper documenté, cartoonesque et ludique, ce roman graphique emmènera le lecteur découvrir ce qui se passe quand on a la tête envahie par ce petit renard hyperactif et boulimique, sur les traces autobiographiques de la jeune illustratrice.
#BD

"J'ai vaincu ma bipolarité" de Jennifer Bouilloux
Vous allez vivre de près la découverte du trouble bipolaire chez une
jeune femme à la fois tourmentée et pleine de vie, depuis sa première
expression, à savoir un violent épisode de Bouffées Délirantes Aiguës de
3 mois, jusqu'au diagnostic de la bipolarité révélé 7 ans plus tard.
L'auteure nous livre avec émotion les détails de l'épisode inaugural
délirant puis son obstination pour s'en relever et éliminer tout risque
de rechute.
Déterminée à s'extraire du passé pour faire de cette véritable épreuve une force, elle souhaite maintenant partager avec tous les stratégies qu'elle a mises en place pour finalement accepter le trouble bipolaire et dépasser ses états dépressifs et maniaques redondants. Son livre vous guide sur le chemin de la connaissance de soi, que vous soyez bipolaire ou non.

"L'intranquille" de Gérard Garouste
Gérard Garouste, né le 10 mars 1946 à Paris, est un peintre, graveur et sculpteur français.
"Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des juifs déportés. Mot par mot, il m'a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation. A vingt-huit ans, j'ai connu une première crise de délire, puis d'autres. Je fais des séjours réguliers en hôpital psychiatrique. Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais l'enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n'ai été qu'une somme de questions. Aujourd'hui, j'ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j'ai compris."
Un livre qui a la puissance d'un roman, traversé par l'antisémitisme, les secrets de famille, l'art, la folie et l'amour. Un autoportrait bouleversant.

"Les intranquilles" de J. Lafosse
film inspiré par l'intranquille de Garouste
Damien, peintre réputé dont le galeriste Serge gère la carrière, souffre de troubles bipolaires. Au cours de vacances à la mer, il se sent à nouveau « bien », trop bien aux yeux de sa femme Leïla, qui craint également pour l'équilibre de leur petit garçon Amine.
Bientôt, pris d'hyperactivité, Damien ne dort plus, bouscule son entourage, agit de manière incohérente, met de la mauvaise volonté à prendre son traitement. Cependant, fiévreux et inspiré, il peint. Toile après toile

"Le perroquet" d'Espé
Bastien a 8 ans. Et sa maman est malade. Souvent, elle fait ce que son papa et ses grands-parents appellent des "crises". D'après les médecins, elle souffrirait de "troubles bipolaires à tendance schizophrénique". c'est pour ça qu'il faut régulièrement l'emmener à l'hôpital, dans des établissements spécialisés, pour prendre des médicaments. Bastien n'aime pas trop ça car quand elle revient, elle ne réagit plus à rien. elle n'a plus aucun sentiment. Plus aucune envie.
S'inspirant de son propre vécu, Espé livre un récit aussi personnel qu'universel, celui d'un enfant perdu dans une réalité où l'imaginaire est le seul refuge ; dans son regard, on ne lit qu'incompréhension et douleur face à la maladie de sa mère.
#BD

"all she ever wanted" de J.marshall
Pour les anglophones, un film basé sur une histoire vraie sur le désir de maternité d'une jeune femme souffrant d'un trouble bipolaire. (pas de sous-titrage disponible).
Perturbée depuis l'enfance par la mort de son frère, Rachel mène une vie normale grâce à un médicament quotidien qui la stabilise. Désirant plus que tout avoir un enfant, et ne pouvant adopter à cause de sa fragilité mentale, Rachel arrête son traitement sans prévenir son mari Tommy. Après un début de grossesse normal, l'absence de médicament, aggravé par la mort de son père, plonge Rachel dans la souffrance. Internée, elle refuse un avortement demandé par les psychiatres. L'affaire est portée devant les tribunaux