Romans

"Le bal des folles" de Victoria Mas
Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles.
Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.
#HISTOIRE

"Le papier peint jaune" de Charlotte P. Gilman
La folie, Charlotte Perkins Gilman, contemporaine d'Edith Wharton, l'a vécue toute sa vie dans une dépression clinique, jusqu'à son suicide en 1935.
Dépressive elle aussi, mariée à un médecin, si attentif qu'il en devient oppressant, la narratrice de Le Papier peint jaune est confinée dans une chambre de la maison que loue le couple pour un été. Afin qu'elle se repose, lui dit-on, qu'elle ne fasse rien, et surtout ne pas écrire - ce qu'elle accompli cependant à l'insu de tous.
Car le papier peint résume la maladie mentale. Bientôt, elle lui prête une odeur, un regard, une personnalité ; elle imagine que des femmes indistincts sont retenues entre le mur et lui, que les motifs s'animent et entendent prendre la fuite. Alors, elle arrache la tapisserie pour libérer les prisonnières.
#DEPRESSION POSTPARTUM
"Le Horla" de Maupassant
Dans ce classique de la littérature francaise, Maupassant décrit la déchéance progressive et dramatique du narrateur poursuivi par une créature invisible, baptisée « le Horla », dont il ne sait si elle est réelle ou le résultat d'un trouble psychiatrique. Il cherchera à s'en débarrasser par tous les moyens possibles.
Dans ce récit psychologique, Maupassant présente un personnage autodestructeur constamment torturé, d'abord gagné par le doute et qui finit par sombrer dans la démence en passant par divers états, tels la paranoïa, les hallucinations, les crises d'angoisse, la paralysie du sommeil, avec lesquels il se débat.